La révolution des révolutions

Le 16 juin 2009

Personne ne sait comment va évoluer la situation en Iran. En revanche, une chose est sûre, les journaux et les télévisions européennes, voire US, ont eu un temps de retard important sur les événements (peut-être à cause du week-end où les programmes sont composés de sport et de rediffusions). Au moins 48 heures -voire 72- ont été [...]

Personne ne sait comment va évoluer la situation en Iran.
En revanche, une chose est sûre, les journaux et les télévisions européennes, voire US, ont eu un temps de retard important sur les événements (peut-être à cause du week-end où les programmes sont composés de sport et de rediffusions).
Au moins 48 heures -voire 72- ont été nécessaires à ces médias somnolents pour commencer à rendre compte de faits très importants. 48 ou 72 heurs, ce n’est pas grand chose à l’échelle de l’histoire. Certes, mais l’histoire procède, bien souvent, par des à-coups brutaux et fulgurants. C’est cette fulgurance qui, dans nombre de cas a permis à des révolutions de prendre corps ou à des répressions de s’abattre.
Le monde n’étant informé des dits événements qu’une fois les choses “réglées”. Les télés (modèle CNN) et les radios ont déjà considérablemnt raccourci les délais d’information et empêcher de tuer en vase clos et dans le silence général.

Dès Samedi, sur Owni et flash-politique.fr, on a pu suivre en direct ce qui se passait en Iran à la suite des élections iraniennes.
Twitter joue un grand rôle dans l’affaire. Si au début, on pouvait penser que les sites sus-nommés, grossissaient les faits, on s’aperçoit aujourd’hui qu’ils avaient vu juste.
Le web n’est évidemment pas la cause de la révolte en Iran  qui continue de prendre de l’ampleur. Mais il en est la caisse de résonnance. Pour l’intérieur et pour l’extérieur.
D’ailleurs les autorités iraniennes ne s’y sont pas trompées qui ont commencé par couper les accès internet et les réseaux de portables.

Que va-t-il se passer, maintenant en Iran ?
En tout cas, on en sera informé, on le saura, les iraniens communiquent et ça ce n’est pas bon pour le pouvoir centralisé et très autoritaire.

Et nous on sait que pour une information fiable, il vaut mieux se tourner vers le web qui prend de plus en plus ses galons de média crédible et efficace. Tout à la fois, témoins et acteur.
Voilà une révolution dans les révolutions.

Dominique Nugues édite : Le Présent de Dieu

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